dimanche 31 octobre 2010

À qui donner?

Et voilà, l'Halloween est passé!

Et comme l'Halloween se termine, je viens d'apprendre que dans ma région, il y avait une boite-tirelire pour financer les activités scolaires. Pour ou contre? Et pourquoi?

Certains s'insurgent que ça n'a pas d'allure, on paie des impôts pour financer l'école, alors pourquoi financer l'école par des levées de fonds?

Personnellement, sans être contre, ça me laisse indifférente. C'est ni mieux ni pire que les levées de fonds en santé, pour les démunis ou pour toutes bonnes raisons. Le système scolaire s'écroule et on tente par tous les moyens de sauver le bateau scolaire. Ce moyen est en un parmi tant d'autres. Et si ça fonctionne bien en santé ou ailleurs, pourquoi s'en priver en éducation?

Seul bémol, comme en santé ou ailleurs, plus on va financer les différents systèmes par des levées de fonds, plus le gouvernement va continuer à mal gérer et à se désengager. Et plus on va avoir besoin des boites-tirelire pour tout.... roue sans fin, finalement...

Qu'en pensez-vous?

jeudi 14 octobre 2010

À quel point les nouveaux profs peuvent se permettre de choisir?

C'est un fait, en finissant l'université, on veut tous avoir notre propre classe. Ne plus avoir à faire de la suppléance, ne pas se partager en 10 écoles de façon cyclique, avoir son petit nid, quoi!

Malheureusement, plus on se rapproche des grands centres, moins les chances d'avoir sa classe, pour une année scolaire au minimum, sont minces. Pour y arriver, il faut accepter de s'éloigner, mais le faire pour un certain temps implique de reprendre le parcours du combattant à zéro si on souhaite revenir dans sa région natale. Bien peu le font, évidemment. Les conséquences sont trop lourdes. Qui voudrait refaire le bal de la suppléance après avoir connu la joie d'être maître à bord? Ok, il reste toujours le poste-à-poste, mais encore faut-il trouver LA personne qui voudra à son tour s'exiler pour au moins avoir le droit à un poste dans la région visée...


Revenons aux finissants... L'université terminée, certains se sont découverts des affinités avec des niveaux particuliers alors que d'autres sont bien presque n'importe où.


Jusqu'où les finissants devraient se permettre de choisir selon leurs affinités? J'en connais qui refusent tout, tout, tout, parce qu'on ne leur propose pas un poste dans leur branche ou parce que ce n'est que de la suppléance, sans savoir si ça pourrait mener à un contrat.

Bah pas grave dira-t-on! Le chômage est là!

Oui, le chômage est là, mais du travail, il y en a aussi... et on ne se le cachera pas, en faisant de la suppléance un peu partout, on se fait connaitre aussi...

À long terme, oui, on pourra se permettre de choisir! Mais d'ici là, est-ce nécessaire de vivre au crochet de la société alors qu'il y a du travail?

dimanche 10 octobre 2010

La table de projection et le TBI

Il faut que j'en parle plus officiellement. Partout, je lis les louanges envers le TBI. Soit c'est un bel outil. Mais je trouve inconcevable de "garrocher" cet instrument dans les classes à des enseignants qui utilisent peu ou pas la technologie disponible dans les classes.

En effet, les projecteurs dorment dans les bureaux des directions. Et quand on en a besoin, soit que c'est trop compliqué (qui se souvient des multiples branchements à faire lorsqu'on l'utilise deux fois par année...), soit qu'on pense qu'on doit faire plus que notre tâche déjà bien remplie, soit que c'est pour une période de temps si courte que ça n'en vaut pas la peine...

Bien avant d'envoyer dans les écoles les supers TBI, les directions devraient favoriser l'emploi du canon. Un projecteur relié à un ordinateur peut déjà faire beaucoup, à condition de l'avoir en permanence en classe et de ne pas être obligé de courir après lorsqu'on veut s'en servir. On veut faire plus? On pense à remplacer les vieux projecteurs de transparents par des tables de projection:





Avec cette table, je n'ai plus besoin de passer par la numérisation. Ce que je dépose sur la table est projeté sur ma toile (en passant par le canon, évidemment!). Je peux focusser sur un point précis comme avoir une vision d'ensemble. Une étape de moins et plus de gaspillage de transparent! Je travaille directement avec les outils que les enfants utilisent et même celui situé dans le fond de la classe n'a aucune difficulté à me suivre puisqu'il voit aussi bien ce que je montre en avant de la classe que s'il était lui-même assis en avant.

Ça et la magie... on y est presque... tout ça, sans se préoccuper des droits d'auteurs puisque je n'enregistre pas l'image projetée sur un document quelconque!

Trop souvent, j'entends les enseignants dire que c'est maintenant "chouette" avec le TBI: ils numérisent les manuels et les projettent sur le TBI?!?! Si c'est ce qu'on veut faire en classe, c'est bien, mais on dépense beaucoup trop d'argent pour l'usage qu'on veut en faire... en plus d'être énergivore en temps et d'être illégal!

Réfléchir avant d'agir qu'on nous enseigne à l'université... on devrait aussi ajouter réfléchir avant de dépenser...

samedi 9 octobre 2010

À chacun de mes oublis

Comme quoi, on y prend goût!

Je suis en temps partagé dans la classe où j'enseigne. Certains matins où j'arrive à l'école, je n'ai pas le temps de tout réinstaller mon matériel informatique (client léger, table de projection et canon). Urgence et social oblige!

Jeudi matin était un de ces matins. En passant par la salle des profs, on me demande de mes nouvelles et parle, parle, jase, jase, la cloche sonne et la journée débute. J'installerai le matériel pendant la période d'éduc, me dis-je!


Leçon de français et oups! Pendant la lecture d'un texte sur un peintre, nous avons à observer la toile jointe au texte. Les élèves font des observations, mais on doit décrire l'endroit à observer et pour certains enfants, difficile de s'y retrouver... j'aurais dû installer le canon! Tout aurait été tellement plus simple!

Chose qui a été évidemment faite pour le reste de la journée où on a pu s'amuser avec les mathématiques en projetant le livre sur la toile.

C'est ça la magie de la table de projection, de l'instantanéité et de l'informatique!

lundi 4 octobre 2010

Suppléance ou non?

Je pose la question...

Est-ce qu'un prof en attente d'un contrat doit rester 100% disponible et refuser la suppléance ou on fait de la suppléance en attendant le contrat béni?

Une collègue est dans le cas#1 et moi, je vous laisse deviner!


Qui a raison? Qui a tord?