dimanche 1 juin 2008

Difficile de chialer

En apparence, j'ai l'air sans coeur. Oui, la cause des enfants malades me touche. Oui, j'ai trois beaux garçons en bonne santé (sauf pour les allergies aux oeufs et au lait ainsi que les diarrhées continuelles depuis 3 ans). Oui, ça pourrait basculer demain matin. Oui, j'ai connu et je connais des enfants malades. Oui, je connais une tite-puce décédée à l'aube de sa vie.

Malgré tout, les Téléthons et les compagnes de financement (scolaire particulièrement) sont des vraies farces pour moi. Oui, ça aide les enfants. Oui, la recherche est importante. Oui, on ne doit pas lésiner pour guérir nos enfants.

Mais dans le contexte actuel où on demande à nos gouvernements de réduire les taxes, où les coûts d'essence augmentent à une vitesse vertigineuse, où faire son épicerie est une gymnastique de plus en plus complexe, où l'on paie de plus en plus de frais de toutes sortes, donner autant de sous à un seul organisme, c'est tendre l'autre joue à nos gouvernements.

Comment pouvons-nous revendiquer des baisses de prix parce que nous étouffons littéralement sous nos fardeaux financiers alors que nous donnons généreusement aux Téléthons?

C'est totalement absurde! Notre argent est si mal administré que nous devons subventionner parallèlement les structures de soins, d'éducation et autres.

Nos gouvernements, les pétrolières, les institutions bancaires ont le beau jeu de nous augmenter... On a encore des millions à distribuer dans nos poches!


Désolée, je n'ai pas contribué ni les années passées, ni aujourd'hui. Je suis cassée.